mardi

Correspondances II : Christmas















Hey !


Merci d'avoir pensé à moi le soir de Noël et de m'offrir quelques bulles ! Ca fait super plaisir.

Tiens pour l'occasion, je boirai un Ice Tea Light à ta santé ce soir, pour me lancer comme un bezerker à la soirée « DJ test » du bar. En gros, de parfaits dilettantes vont se faire les dents sur les platines en prévision de la dernière soirée qui sera organisée le 16 janvier – ouais, l’Organisation, c’est un peu ça aussi : tout programmer, tout planifier, même les pots de départ.

Un Joyeux Noël à toi et ne manque de transmettre mes voeux à ta famille également !


Pour revenir au précédent mail, j’espère que t’as récupéré ta connexion. Je voudrais pas que tu te fasses effacer l’hypothalamus par la cyberpolice et retrouver un zombie à mon retour.

Je sais pas trop si je suis déjà converti au cyberpunk. J’ai aimé Neuromancien, mais ça veut pas forcément dire que je suis complètement converti. Toi et ton art de l’enthousiasme emporté, hein…

Ce qui m’amène forcément à faire une association avec ton nouveau lien vers un article concernant les Flaming Lips. Hum… t’aurais pas quand-même une sorte de problème avec ça ? En as-tu parlé à ton psy ? Il doit y avoir un complexe irrésolu derrière la persistance de cette obsession, non ?

Cela étant dit, je ne peux malheureusement pas suivre ton sage conseil et les écouter quand je suis triste. J’en ai simplement pas avec moi. Faudra définitivement que je passe chez Cig pour d/l sa zik quand je serai rentré. Il me manque vraiment trop de truc.


Pour en revenir aux bouquins… comment formuler ça… ouais : les membres de l'Organisation se rendent pas compte. On m’a filé la « responsabilité » de la bibliothèque. Ça signifie, en gros, que je gère la classification et les emprunts. Ça me fait bien marrer, parce qu’ils m’ont filé ça comme si c’était le travail pourri dont personne ne voudrait.
Des livres quoi ! Mais c’est un cadeau qu’ils m’ont fait.
Parce que, effectivement, le rôle sert à rien vu que je n’ai pas encore prêté un seul bouquin, mais à côté de ça, je me suis déjà mis de côté deux-trois brols pour être sûr de ne pas les filer et de me le garder au chaud. Je me suis réservé Dangereuse Callisto d’Asimov, Aventures d’un Gourmand Vagabond de Jim Harrison (Putain ! mais je me rends compte à l’instant que je t’ai jamais parlé d’Harrison, faut que t’en lises, je suis certain que t’aimerais. Me souviens plus bien de l’histoire de Wolf, le premier bouquin que j’ai lu de lui, mais j'ai mémoire que c’était un type qui vivait seul dans les bois. Genre grands espaces américains, Into the Wild, Walden, tout ça quoi. Go get some !), Tonio Kröger de Thomas Mann, Les Cerfs-Volants de Kaboul (j'ai été surpris par le résumé, je croyais que c'était un bouquin genre bouhou les pôv' piti nenfants de Kaboul ouin-in-in la vie est trop dure là-bas, mais ça a plutôt l'air d'un thriller... w&s) et Les Pintades à Téhéran parce qu’ils faut bien se cultiver tout en entretenant sa féminité, hein.
Bon évidemment, c’est à peu près tout ce que j’ai pu retirer de bon de c’te bibliothèque, parce que pour le reste, ce sont des SAS, des Roman à l’Elysée et autres Zorro et des bouquins de Christine Ockrent. Je schématise bien-sûr. Oh ! En matant l’étagère, je viens de me rendre compte qu’il y a un roman de Harry Mulisch,un auteur flamand dont je ne sais pas grand-chose si ce n'est que c’est le nom d’un groupe de punk dans le film Ex-Drummer.
Au fait, as-tu vu ce film ? Si non, il FAUT absolument impérativement (et autre adverbes péremptoires, insistant sur l'urgence encore plus grande que de lire du Harrison) que tu le regardes. C’est basé sur le roman d’un autre auteur flamand, Hermann Brusselmans, que nous devons sans doute également découvrir eut égard à l’excellence du film. Film belge aussi, soit dit en passant, tourné à Oostende.

J’hésite aussi à sortir de l’étagère un livre de B. Akounine. Je sais que j’ai déjà entendu parler de lui, mais je ne sais plus si c’est en bien. Un conseil ?

Enfin, de toute façon, je n’aurai sans doute pas l’occasion de lire tout ça, sachant que je suis en ce moment dans La Physique des Catastrophes, un roman quelque part entre le ridicule de Werber et la prétention de Nothomb, mais qui a tout de même pour lui de servir de guide de références littéraires et cinématographiques américaines. Puis, j’ai aussi amené ici La Stratégie du Choc de Noami (sic) Klein et la deuxième partie de Don Quichotte. Tout un programme quoi.

Bref, je parle, je parle, mais j’en oublie mon Ice Tea Light (ouais, en fait, y a que des Ice Tea Light, dieu sait pourquoi).


Take care,


P.


Pieno

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