dimanche

Les murs de nos tombes auront des dents.

Composé par un certain Boudi, réarrangé par mes soins.

Nous cherchons les mots de la poésie dans les lèvres des filles, mais suspendus au plafond, nous ne voyons pas les beautés qui sortent des buissons. Tu dis : “J’ai déplié la forêt sur les pierres ! Je ne suis pas un lierre qui monte au mur, mais le murmure dessous l’attente ! La nuit n’est qu’un tablier pour cuisinière de province où nous essuyons notre fin de vivre ! Quand je respire la nuit, je crois être le songe d’un fantôme…

Le plaisir se retire dans sa peau d’ombre.

Les ganglions de tes lèvres ont gorgé mon cou d'un baiser. J’ai séduit ton oeil, mais me furent confisquées mes paupières. Déplions-nous sur la terre comme au ciel ! Je suis empli de ces choses qui mentent aux ombres pour s'agrandir. J'espère ne pas m'étrangler contre les colliers menteurs du songe.

Mon cœur est anodin.
Le poème le partage.

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