lundi

Lever de rideau















Combien de temps ? Peut-être quatre ans, cinq ans que je me dis que je tiendrais bien un blog, mais je n'en voyais pas l'intérêt. L'envie était là sans objet. Pas grand chose à vous dire en fait. D'un autre côté, quand on pense qu'entre le moment où je me suis dit "Il faut que j'écrive un roman" (nouvel an 2000) et la fin de la rédaction du premier, il aura fallu quatre ans. Il en aura fallu encore cinq pour achever le second. Je crois que je peux dire que je suis dans les temps.

Et puis, il y a eu cette conversation finalement banale ce samedi autour d'une pinte cassée de cidre. Nous parlions de la diffusion actuelle des objets culturels et de la place de l'Internet. En somme, si tu veux faire du fric, tu peux bien suivre la voie traditionnelle et vendre ta musique via des majors et faire du Britney ou du Doré. Ou alors, t'es un génie autant qu'un pionnier et tu t'appelles Radiohead ou NIN et tu postes ta zik gratuitement sur le Net. Sinon, t'as juste envie de partager avec les autres ce que tu fais et tu te donnes aux autres.

C'est marrant. A ce nouvel an 2000 et dans cette conversation récente, je retrouve Arnaud. Peut-être qu'en remerciement, j'aurais dû mettre sa photo en tant qu'ouverture de Vuoto.

Soit, moi je fais pas de musique. J'essaie d'écrire. Et comme je n'ai pas l'intention d'écrire un autre Da Vinci Code (parce que là, c'est clair, y a moyen de gagner de l'argent, hein) et que je ne suis ni un génie ni un pionnier, je vais suivre la troisième voie.

Ce qui Importe a été écrit entre décembre 2003 et février 2004. J'ai attendu quatre ans avant de l'envoyer pour la première fois à des éditeurs. A sept exactement. Et j'ai reçu six lettres de refus. J'en profite pour ne pas remercier les éditions Maelström qui n'auront même pas eu la bienséance de me donner réponse. Sans doute que les timbres sont trop chers pour les petites maisons.

Bref, évidemment mon fantasme, ce serait de pouvoir vivre de ma plume, mais je pense que cela nécessitera encore pas mal de travail. Avant de l'envoyer aux maisons d'éditions, je m'étais dit que s'il était refusé, cela signifierait simplement qu'il ne méritait pas d'être publié. C'est sans doute le cas. Je vis bien avec ça, merci.

J'ai pas envie de juste laisser mourir Ce qui Importe, même s'il n'importe plus tant que cela. J'ai juste envie qu'il soit lu. Vous le trouverez sur le site des Editions Léo Scheer en cliquant sur le lien ci-dessous.


Bonne lecture et si vous aimez, ma meilleure rétribution serait de voir ce lien sur votre MySpace, FaceBook ou autre endroit visible.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire