vendredi

Manifestation !









Ça y est. J’ai écrit hier, vers 23.30, le dernier mot de mon second roman. Enfin, entre le moment où je pensais en avoir terminé et maintenant, j’ai encore ajouté du poivre et sel à une barbe et j’ai retiré une phrase dans laquelle le héros prétendait avoir vu des films d’auteur avec une comédienne de son accointance virtuelle. C’était un mensonge, il ne s’est jamais intéressé qu’aux photos aguichantes de son profil.

Ce dernier mot est manifestation.

C’est amusant. Ça met sans doute sur de fausses pistes.

Dans les épreuves que j’avais sorties pour relecture et correction, les derniers mots étaient lu et écrite. Je peux parler d’un changement radical de champ sémantique.


On s’intéresse souvent à l’incipit d’un roman, bien moins à son dernier mot. Si je pêche au hasard trois livres dans ma bibliothèque, j’obtiens Noir, continuer et shanties respectivement de Dans le Scriptorium de Paul Auster, L’Innommable de Beckett et Les Pirates ! Dans une Aventure contre les Communistes de Gideon Defoe (vous m’excuserez, il faut parfois se départir de son sérieux).

Qu’est-ce que cette expérience nous apprend de neuf sur la littérature ?

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