mardi

Refus du Mercure de France



















Bien sûr, on me dira "Ouais, mais bon, c'est le Mercure de France, keua" et oui, en effet, c'est le Mercure de France qui m'annonce qu'ils ne publient que des textes de très haute qualité qui font l'unanimité de leur comité de lecture. Je dirais bien que ce n'est pas chez eux que je nourrissais mes plus grands espoirs, mais ça, évidemment, c'est facile à dire après coup.

Quand j'ai jeté un oeil dans ma boîte au lettres, j'ai tout de suite repéré leur enveloppe. Je n'ai vu qu'un cachet "Prioritaire" et j'ai compris que la lettre provenait de France.
Je n'ai pas été excité. J'avais bien compris, à l'épaisseur de l'enveloppe, que ça ne devait pas être bon signe. J'imagine que le jour où je recevrai une réponse positive, il y aura plusieurs feuilles m'expliquant la suite des opérations d'édition. Cette hypothèse ne sera confirmée que le jour où j'aurai convaincu un éditeur.

J'ai donc d'abord ouvert un pli émanant de la ville de Liège, m'annonçant l'imminence des travaux dans mon quartier. Immédiatement s'est formé dans mon esprit les images du chaos que cela allait impliquer. Le bordel que ça va être dans ma rue quand ils vont commencer. C'est déjà la croix et la bannière pour se garer, mais là, je pense que ça vraiment se transformer en combat de rue.
J'ai ensuite ouvert une réponse de ma fédération professionnelle. Réponse qui arrivait avec six heures de retard, car j'avais déjà pris mes dispositions en l'absence de réaction de leur part.

Vous remarquez ? J'essaie de parler d'autre chose.

Ce premier refus est une bonne nouvelle pour mon lectorat hypothétique. C'est le premier pas vers une publication en ligne. S'il vous est difficile de lire sur un écran, il devrait vous en coûter 3 ou 4 € d'impression au lieu d'une vingtaine pour un beau bouquin relié.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire