dimanche

Laura











A mon coéquipier.

Nous rêverons encore longtemps de Laura. Laura est douce, Laura est candide. Laura à l'Afrique dans les cheveux et dans les yeux. Et un sourire à briser l'équateur en deux.

Laura est désolée. Navrée. Parfois elle parle tête baissée. Mais dans une excuse, tout s'explique. Ne pouvons que pardonner. A sa voix poétique.

Laura n'est nulle part chez elle. Alors Laura voyage. Grandit au Congo, au Gabon, au Zimbabwe et partout où dieu voit que cela lui est bon.

Laura nous donne des leçons. Nous dit qu'on se relève de ses erreurs. Grandi, épanoui. Sa sagesse est que sans essayer on reste un peu con. Nous lui sourions.

Notre cynisme est amoureux. Il pleure. Nous serons toujours en train de concevoir mille projets. Et pendant ce temps, Laura réalisera les siens. Sèmera un authentique enthousiasme. De Kinshasa à Johannesbourg.

Laura disparaît sous nos yeux. A cause d'un stupide feu. Elle nous manque déjà, Laura (ravie, épanouie). Ravissante, par dessus tout.

Peut-être est-elle déjà au Cap. Elle détrousse les riches prisonniers derrière leur muraille de pierre et ouvre des dispensaires pour les pauvres hères. Un coup de fraîcheur sous la canicule. Un vent de belle naïveté souffle la lourdeur de la brousse. C'est un détail pour elle. Laura aime.

Nous rêverons encore longtemps de Laura. De cette occasion manquée. De la double banger.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire